Colloques et journées des CESU

  • << Retour

  • Communications libres

    01 À Nîmes le module 3.0

    Alexandre ANDRIEU, Laurent EVEN,
    Guillaume RUIZ, David SANTOS

    CESU 30, Nîmes

    Depuis quelques années, au CESU 30, le choix avait été fait d’une présentation PowerPoint du module 3 de l’AFGSU.

    La forte demande de changement de la part des formateurs, les difficultés d’attention des apprenants ainsi que la réticence de certains formateurs à se rendre disponibles pour enseigner cette troisième journée nous ont poussés à réfléchir à l’élaboration d’une nouvelle technique pédagogique.

    Suite à toutes ces problématiques, nous avons décidé de repenser complètement et de changer la façon d’enseigner ce module en créant une version 3.0 à l’aide d’outils vidéos et numériques.

    En nous appuyant sur les objectifs définis dans l’arrêté du 1er juillet 2019, nous sensibilisons les apprenants aux urgences collectives et à l’identification des dangers de l’environnement grâce à un escape game.

    Un exercice sur table ainsi que deux jeux de cartes permettent de sensibiliser les apprenants à l’organisation de la réponse du système de santé et à son articulation avec les dispositifs de réponse de sécurité civile (ORSEC), dispositif ORSAN, au damage control ainsi qu’aux risques nucléaires, radiologiques, biologiques, chimiques et explosifs (NRBC-E).

    Tout le matériel nécessaire à l’utilisation de la nouvelle version du module 3 est regroupé dans des caisses dédiées dans les salles de cours ainsi que dans l’unité mobile déployée sur l’ensemble du territoire couvert par le CESU 30.

    Depuis la mise en place en mai 2023, nous avons formé 60 formateurs et rédigé un guide pour leur faciliter l’enseignement de cette journée.

    26 sessions de formation ont été réalisées avec la nouvelle version, soit 260 apprenants.

    Pour atteindre nos objectifs, il nous aura fallu :

    • 4 mois de travail jusqu’à la version test,
    • 1 journée de tournage,

    soit un total de 707 heures de travail d’ingénierie (montage, création de l’escape game, rédaction de son guide d’utilisation, création des cartes…).

    Conclusion – Un investissement très important avec de nombreuses heures de travail en off sur une courte période mais des personnes très motivées !

    Un très bon accueil de la part des formateurs qui sont plus motivés et se positionnent davantage pour réaliser ce troisième jour.

    Un retour très positif de la part des apprenants, avec 95% de satisfaction sur cette nouvelle version.

    Ce projet a permis de redynamiser le CESU 30 et d’avoir des perspectives nouvelles ainsi que des projets innovants comme la création d’une chaîne YouTube, d’outils numériques ou encore l’élaboration de nouvelles formations.

     


    02 Formation d’adaptation des ambulanciers diplômés d’État (ADE) : Retex de la première année de mise en place

    Cécile LEGAY, Christophe RIHAL
    CESU 76, Rouen

    Suite à l’élargissement des compétences des ambulanciers diplômés d’État (ADE) dans le domaine de l’assistance médicale d’urgence (AMU) via le décret d’octobre 2022, une nouvelle formation d’adaptation a été introduite pour les ADE en poste ayant obtenu leur diplôme avant le 1er janvier 2023.

    L’objectif de ce travail est de présenter un retour d’expérience de la mise en place ainsi qu’une analyse de la méthodologie mise en œuvre.

    La formation a débuté dans notre centre en janvier 2023 et a été proposée à 7 reprises sur des sessions réparties sur toute l’année. Jusqu’à présent, 53 ambulanciers ont pu en bénéficier.

    La méthodologie adoptée comprend un programme pédagogique structuré, l’intégration de nouveaux outils pédagogiques (mannequins et équipements médicaux), ainsi qu’une évaluation de la qualité de la formation à l’aide d’outils numériques.

    À la fin de chaque session de formation, il était demandé aux participants de répondre à un questionnaire de satisfaction (Beekast). Ci-dessous un échantillon des mots clés issus des résultats.

    Ce retour d’expérience permettra de fournir des informations précieuses aux centres souhaitant mettre en place cette formation pour l’amélioration continue de la formation des ADE dans le contexte de l’AMU élargie.

     


    03 Expérience d’un escape game autour des calculs de doses auprès d’étudiants puériculteurs

    Élodie BIRÉ, Julien PATIENT
    IFRASS Toulouse

    Objectifs – La ludicisation consiste à incorporer des éléments de jeu dans un contexte d’apprentissage.

    Les infirmières puéricultrices que nous formons sont fréquemment confrontées à la pratique des calculs de doses. La difficulté générée par leur apprentissage nous a conduit à envisager des méthodes pédagogiques adaptées à la valeur et à l’importance de cette compétence.

    En agissant sur la motivation intrinsèque des étudiantes puéricultrices, la ludicisation génère implication, engagement et sentiment d’efficacité personnelle. Ce mécanisme va avoir un impact important sur l’efficience des apprentissages et donc agir sur l’acquisition d’une compétence critique

    Notre choix de création d’un escape game est lié d’une part à sa proximité avec l’apprentissage par la simulation, d’autre part à sa modernité. Cet outil répond à la fois à un intérêt générationnel et à une efficience pédagogique.

    L’objectif principal de ce travail consiste à limiter le risque d’erreur d’administration par l’optimisation des entraînements aux calculs de doses pour les étudiantes puéricultrices. Cependant, en tant que formateurs, ce travail découlait aussi d’un objectif personnel consistant à relever un défi pédagogique et à évaluer notre capacité à créer des séquences innovantes et ludiques.

    Matériel et méthode – À l’origine de la création de la séquence pédagogique, nous souhaitions un format qui allie à la fois originalité et innovation au sein de la filière et de l’institut de formation. Nous voulions proposer un format d’apprentissage différent, basé sur des expériences variées, source d’émulation, d’esprit de groupe et de plaisir, tant pour les étudiants que pour l’équipe pédagogique, placée en position d’observation.

    Résultats et discussion – Cette expérience d’escape game, et plus généralement le principe de ludicisation pédagogique, nous conduit à deux constats :

    • l’efficience des méthodes issues de la ludicisation permet l’acquisition de tâches complexes et le développement de compétences critiques (telles que le calcul de dose),
    • la conception de méthodes pédagogiques innovantes conduit les formateurs que nous sommes à s’exalter dans la créativité et à développer une compétence critique qui nous est propre, celle de la pédagogie.

    Conclusion – Nous émettons l’hypothèse que la rencontre de l’émulation du formateur et de la motivation de l’étudiant conduit à une qualité de formation, transposable aux autres formations en santé, et ce dans l’objectif commun de sécuriser et d’humaniser les pratiques professionnelles.

     


    04 Transition numérique des CESU : enjeux, place et limites du e-learning

    Eric GARCIA
    CESU 64b, Pau

    Si peu de CESU se sont saisis du e-learning, la souplesse organisationnelle et les possibilités d’apprentissage offertes par ces modes d’enseignement ouvrent un champ de réflexion important. Ce texte vise à explorer les enjeux, le rôle et la place du e-learning dans la transition numérique des CESU.

    Objectifs – L’objectif principal de cette étude est d’analyser les enjeux liés à la transition numérique des CESU et d’évaluer les bénéfices possibles du e-learning dans ce processus :

    • comprendre les défis auxquels sont confrontés les CESU dans le contexte socio- économique des hôpitaux,
    • examiner les avantages du e-learning en termes d’accessibilité, de flexibilité et de personnalisation de la formation,
    • examiner le coût financier mais aussi l’ingénierie pédagogique selon plusieurs scénarios,
    • évaluer l’efficacité et les limites du e-learning dans l’acquisition des compétences en soins d’urgence, aussi bien cognitives que procédurales ou relationnelles,
    • analyser la perception des apprenants et des formateurs vis-à-vis du e-learning dans ce contexte.

    Méthodologie – Une revue de la littérature académique, 2 études de cas similaires et 3 enquêtes auprès de responsables de CESU, de formateurs et d’apprenants.

    Résultats et discussion – La transition numérique des CESU présente de nombreux enjeux :

    • l’efficience économique avec une faible capacité d’investissement,
    • la difficulté d’accès aux compétences techno-pédagogiques,
    • la facilitation de la mise à jour des contenus,
    • la nécessité d’adaptation aux évolutions sociétales,
    • la flexibilité temporelle et géographique dans une situation de tension en ressources humaines,
    • une personnalisation de la formation selon les besoins individuels ou des services pouvant créer un véritable curriculum pour l’intégration d’un nouvel agent,
    • la création de dynamiques collectives (community of inquiry),
    • une perception positive, notamment pour une modalité hybride.

    Toutefois, trois limites apparaissent en filigrane :

    • le coût financier et humain de l’investissement initial,
    • la disponibilité de compétences techno-pédagogiques
    • l’entretien des outils numériques.

    Conclusion – Cette étude met en évidence le bénéfice et les limites du e-learning dans les CESU. S’il offre des opportunités sans précédent sur la flexibilité et de personnalisation de la formation, il nécessite d’investir dans les infrastructures technologiques, la conception de programmes pédagogiques adaptés et le développement des compétences des formateurs.

     


    05 La motivation des formateurs dans l’enseignement du module Urgences collectives et situations sanitaires exceptionnelles (UC et SSE) de l’attestation de formation aux gestes et soins d’urgence (AFGSU)

    Turkan FILCAN Infirmière, formatrice AFGSU
    CESU 54, CHRU de Nancy

    Isabelle BORRACCIA IADE, enseignante responsable CESU, CHU de Strasbourg

    Contexte – Le programme de l’AFGSU est obligatoire en formation initiale des étudiants en santé et recommandé en formation continue pour les professionnels soignants et non soignants travaillant sous la tutelle du ministère des Solidarités et de la Santé.

    Objectifs – L’étude explore la dynamique motivationnelle des formateurs afin de comprendre les disparités de forme et de contenu au cours de l’enseignement du module Urgences collectives et situations sanitaires exceptionnelles (UC et SSE) de ce programme.

    Méthodes – Il s’agit d’une enquête qualitative basée sur des entretiens semi-structurés par vidéoconférence ou en présentiel avec neuf formateurs qui enseignent ce module.

    Résultats – Les résultats révèlent une hétérogénéité chez les formateurs concernant les connaissances initiales, les messages clés à délivrer et de l’application des techniques de pédagogies actives. Ces facteurs affectent chez le formateur la perception de la valeur de la tâche, le sentiment d’efficacité personnel et la contrôlabilité pour l’enseignement du module. Ces leviers en lien avec plusieurs facteurs diffèrent selon les formateurs, ce qui pourrait expliquer les disparités.

    Conclusion – Cette étude identifie l’activation de leviers motivationnels chez les formateurs lors de l’enseignement de ce module. La prise en compte de la nature de ces leviers devrait permettre d’optimiser l’accompagnement des formateurs en formation initiale et continue.

     


    06 Quelles sont les facilités et les limites des formateurs impliqués dans une formation qualifiante en santé pour mettre en œuvre les principes de l’évaluation sommative par la simulation ?

    Morgane MESSNER IDE, enseignante
    Isabelle BORRACCIA
    IADE enseignante référente
    Caroline BLETTNER
    Médecin urgentiste, responsable médicale adjointe
    CESU 67

    Les recommandations qui encadrent la simulation dans le cadre de l’évaluation sommative sont proches de celles de l’évaluation formative. La différence se situe essentiellement sur la place du débriefing, le plus souvent absent ou réduit. Les formateurs ont une perception différente quant à cette particularité, selon leur expérience. L’objectif de cette étude est de mettre en évidence les limites et les facilités pour mettre en œuvre les principes de l’évaluation sommative par la simulation afin de respecter l’équité, la qualité des épreuves et la sécurisation des apprenants.

    Les hypothèses avancées concernent les moyens organisationnels mis à disposition et le niveau de formation des formateurs dont l’impact sera en faveur de l’application des recommandations proposées par les sociétés savantes. La majorité des formateurs interrogés, formés à la simulation dans le cadre formatif, mettent en œuvre les principes d’une évaluation sommative équitable et de qualité par la simulation en respectant les critères recommandés dans la littérature malgré les contraintes organisationnelles.

    Cette approche n’est pas toujours conceptualisée et, dans certains cas, se trouve être le résultat d’une improvisation motivée par l’expérience et les besoins ressentis au fur et mesure de leurs implications dans l’évaluation sommative par la simulation. Les formateurs formés à la simulation dans le cadre formatif sont en capacité de mettre en œuvre les recommandations de l’évaluation sommative par la simulation. Ces facilités permettent de pallier les contraintes organisationnelles.

    Néanmoins, une formation complémentaire à ce format spécifique semble être une réponse adaptée aux limites mises en évidence et pourrait optimiser la garantie d’équité, de qualité et de sécurisation des apprenants au cours des épreuves sommatives telles que recommandées.

     


    07 Formation GSU 2 des étudiants infirmiers : Un dispositif original pour maintenir leurs compétences en 3e année de formation grâce à la pairagogie

    Vincent HARDÉ Cadre de santé formateur IFSI et CESU
    Estelle SULPICE
    Cadre de santé formateur IFSI et CESU
    CH Guillaume-Régnier, Rennes

    Dans le cadre de la formation initiale des infirmiers, les étudiants bénéficient de la formation GSU 2 en 1re année. Afin de leur permettre d’avoir une attestation de formation actualisée au moment de leur diplomation, en 3e année, une innovation pédagogique a été mise en place à l’IFSI du CH Guillaume-Régnier, à Rennes.

    Ces enseignements reposent sur un dispositif de formation original basé sur la pairagogie, qui met en action les étudiants infirmiers de 3e année et ceux de 2e année, sous la supervision des cadres de santé formateurs et de professionnels experts du terrain.

    L’intention pédagogique initiale était de développer la professionnalisation des étudiants en les préparant à leur prise de poste. Cette expérience devait répondre à plusieurs objectifs pour améliorer leur gestion des situations d’urgence : remobiliser ses connaissances, améliorer le raisonnement clinique, maîtriser les gestes et soins spécifiques, développer des compétences pour agir efficacement en équipe et gérer son stress.

    L’originalité du dispositif réside dans la méthode pédagogique choisie : le compagnonnage des étudiants de L2, réalisé par les étudiants L3. Ces derniers ont la charge de concevoir et de réaliser leurs interventions sous forme d’ateliers dynamiques où la créativité, l’intelligence collective et la co-construction des compétences ont toute leur place.

    Une enquête réalisée auprès des étudiants suite au compagnonnage montre des résultats positifs : 100 % d’entre eux sont « plutôt satisfaits » ou « très satisfaits ». Les éléments sur lesquels ils ont progressé sont la connaissance du chariot d’urgence, l’observation des signes cliniques, la compréhension de la situation, savoir s’organiser et communiquer, choisir le bon geste selon la situation. À l’issue du compagnonnage, 74 % des étudiants se sentent « à l’aise » ou « à peu près à l’aise ». Soulignons que tous les étudiants (L2 et L3) bénéficient en parallèle du compagnonnage de séances de simulation « type GSU2 » menées par des formateurs attitrés GSU-CESU.

    Le compagnonnage apparaît donc comme une méthode pédagogique intéressante pour consolider les compétences des étudiants infirmiers dans la gestion des situations d’urgence.

     


    08 L’enseignement du leadership au CESU 67 : mythe ou réalité ?

    Caroline BLETTNER, Sébastien UFFLER
    CHU de Strasbourg, CESU 67

    La littérature montre que le leadership est une compétence améliorant la qualité et la sécurité des soins au lit du patient. Au sein du CESU 67, nous avions observé que les formateurs enseignaient ce concept à des degrés divers. L’objectif de notre étude était de dresser un état des lieux de l’enseignement du leadership au CESU 67.

    Notre travail est une étude qualitative prospective monocentrique qui s’est déroulée de décembre 2022 à juillet 2023, sous forme d’entretiens semi-dirigés auprès de 10 formateurs.

    Elle repose sur différents critères, à savoir la formation des formateurs à ce concept, les formations durant lesquelles le leadership était enseigné, le public cible, les techniques pédagogiques mises en œuvre, les outils d’évaluation retenus ainsi que les représentations qu’avaient les formateurs sur le leadership.

    60% des formateurs ne sont pas formés au leadership. Pourtant, 80% d’entre eux enseignent ce concept, majoritairement dans les formations avec simulation, quel que soit le public, notre revue de la littérature confirmant la simulation comme technique majoritaire et pertinente.

    La majorité des formateurs pensent que cet enseignement est bénéfique pour le patient et pour l’équipe. Néanmoins, la moitié d’entre eux priorisent les connaissances scientifiques et les compétences techniques avant le leadership.

    90% des formateurs n’utilisent pas d’outils d’évaluation, par méconnaissance principalement. Plusieurs grilles reconnues existent, notamment la Leadership Behavior Description Questionnaire (LBDQ). Les formateurs ont aussi de nombreux critères d’évaluation, qui correspondent en partie à la grille LBDQ tels que la communication efficace en boucle (80%) et le respect des recommandations (60%). Néanmoins, la priorisation des critères est variable.

    Pour 90% des formateurs, le leadership s’enseigne, qu’il soit situationnel ou de fonction. 10% d’entre eux disent ne pas l’enseigner car c’est une qualité innée. La littérature démontre pourtant que l’enseignement du leadership, comme critère indépendant, améliore la qualité des soins.

    Notre étude tend à démontrer que la formation au leadership n’est pas standardisée avec des représentations différentes pour chaque formateur et une évaluation essentiellement basée sur l’observation sans outils. Pourtant, ce concept est une compétence non technique objectivable, améliorant la qualité des soins. La formation des formateurs pourrait sans doute répondre en partie à l’hétérogénéité de cet enseignement.

     


    09 Les postes sanitaires mobiles : Formation pour l’optimisation de leur utilisation

    Dr Monique LAMBALLAIS GLÉMOT,
    Médéric PAJOT, Delphine GROLLIER,
    Antonin POIRIER, Dr Laurent GOIX
    CHU de Rennes

    Objectifs – Des stocks stratégiques de produits pharmaceutiques et équipements sont répartis sur tout le territoire. Ces postes sanitaires mobiles (PSM) peuvent être, tout ou partie, mobilisés sur le terrain en cas de situation sanitaire exceptionnelle (SSE).

    La connaissance qualitative et quantitative ainsi que l’organisation de la délivrance nécessitent une manipulation du contenu.

    Leur déploiement et leur utilisation se font régulièrement en exercice sans pour autant aller jusqu’à l’utilisation en « conditions réelles ».

    Les contraintes logistiques lors des formations de simulation de mise en œuvre de ces moyens ont conduit l’équipe de la mission SSE du CHU de Rennes à initier une démarche de simplification avec la création de lots PSM miniatures et à y associer la ludopédagogie.

    Matériel et méthode

    • Analyse de l’existant : les moyens sont décrits, présentés dans des formations, « connus » des équipes.
    • Identification des difficultés : de quoi on parle vraiment ? Comment déploie-t-on ces moyens ?
    • L’organisation sur le terrain entre équipe SMUR et PUI ? Comment organise-t-on la délivrance, le suivi des stocks ?
    • Constitution de l’outil pédagogique : reproduction en miniature d’un lot polyvalent d’un PSM 2 et une malle antidotes. Création de cartes victimes/expression des besoins ? Préparation d’une session de formation

    Résultats et discussion

    • Test de la formation en présence de binôme « équipe PUI (pharmacien.ne-PPH)/équipe SMUR (IDE/IADE) »
    • Organisation d’un Retex post-formation. Les apprenant.es ont pu, en contexte extrahospitalier simuler l’organisation une PUI à même de remplir ses missions.

    Conclusion – Le déploiement d’un PSM représente un enjeu majeur en cas de SSE. Les personnels pharmaceutiques sont peu habitués au terrain préhospitalier, les entraîner est indispensable. La forte sollicitation des personnels SMUR nécessite une collaboration avec les équipes de la PUI pour réduire les effectifs engagés hors soins directs. La formation en binôme permet de développer une culture commune. Le travail réalisé a permis de mettre à disposition un moyen pédagogique simple à utiliser. La technique pédagogique sous forme d’un jeu permet d’appréhender les enjeux liés au stress, au leadership, à la priorisation. Cette formation sera présentée par la mission SSE auprès de l’ARS Bretagne afin d’envisager un accompagnement des établissements pour la déployer.